Mode d’emploi
Introduction
Cette base de données a été constituée principalement à partir du fonds d’archives des sinistrés de la catastrophe de Saint-Pierre en 1902 (C8C) conservés aux Archives nationales d’outre-mer. Ce fonds comprend plusieurs cartons ; chaque carton contient des dossiers nominatifs. Un dossier peut contenir une ou plusieurs pièces, datées ou non.
D’autres sources variées (tables décennales, jugements déclaratifs, avis dans des journaux…), dont certaines de seconde main (ouvrage traitant du sujet, site web de généalogie, courriel mentionnant le fruit de recherches personnelles…), ont aussi été exploitées.
La base telle que conçue initialement a été fortement remaniée en 2025 pour élargir les possibilités du moteur de recherche et mettre davantage en lumière les liens entre les personnes.
La base actuelle contient plus de 48 000 lignes d’enregistrement donnant chacune diverses informations sur des personnes concernées de près ou de loin par la catastrophe. Chaque enregistrement correspond à la mention d’une personne dans un document ; une personne peut donc apparaître plusieurs fois dans la base.
Au gré des dossiers, on découvre tout ce qui concerne plus spécifiquement la catastrophe : les personnes disparues ou sauvées, les pertes matérielles et les demandes de secours pour y faire face, les passages, rapatriements, déplacements effectués consécutivement à la catastrophe.
Les victimes de la catastrophe sont nombreuses : ce sont celles disparues pendant la catastrophe, celles qui en réchappent (blessées, mais survivantes, absentes des lieux touchés où elles résidaient habituellement ou qui ont fui peu avant des éruptions majeures) et encore celles qui subissent des pertes directes ou indirectes du fait de la catastrophe et perdent les moyens de leurs subsistances.
Outre les noms et prénoms, diverses informations récurrentes ont été relevées quand elles étaient signalées : âge, date et lieu de naissance, de mariage ou de décès, lieu de résidence, activité, situation familiale, liens filiaux…
Ainsi la base de données met non seulement en lumière la triste ampleur de la catastrophe dans ses divers aspects, mais elle permet aussi plus largement de découvrir la vie sociale de la ville de Saint-Pierre et de la Martinique au début du XXe siècle.
Filtre « Nom et prénom »
Ce filtre recherche les prénoms et les noms par chaîne de caractères. [Pierre] donnera des résultats pour Pierre, Pierrette, mais non Pierrot ; [Pierr] relèvera les trois prénoms.
La graphie ayant pu varier au fil du temps ou faire l’objet de coquille, pensez à tester différentes formes. [Hippolyte] est la forme la plus commune de ce prénom ; elle est aussi présente dans la base sous les variantes [Hippolite], [Hippolythe], [Hypolite], [Hyppolite], [Hyppolyte] et même [Ipolyte].
Pour augmenter les chances de trouver une personne dans la base, vous pouvez cocher l’option « élargir aux variantes des noms et prénoms ». Cette option retourne les noms et prénoms des partenaires (mariés ou non) s’ils sont connus.
Filtre « Statut de la victime »
Ce filtre distingue les différents types de victimes : les personnes disparues, les personnes présumées telles sans qu’une confirmation ait pu être apportée, et les personnes ayant demandé ou obtenu un secours.
Filtre « Catégorisation du décès »
L’essentiel des victimes décédées est touché par l’éruption du 8 mai 1902, toutefois, on recense plusieurs autres évènements meurtriers. Pour quelques victimes, il est spécifié qu’elles sont décédées des suites de la catastrophe. Plusieurs décès survenant dans les jours qui suivent les éruptions viennent grossir le rang des personnes disparues, même si elles ne sont pas rattachées à un évènement précis.
Filtre « Sexe »
Outre des cas où les informations données ne permettent pas de déterminer le sexe de la personne, certaines lignes d’enregistrement concernent plusieurs individus sans qu’il soit possible de distinguer si cela concerne uniquement des hommes ou des femmes ou les deux (cas catégorisé « indéterminé »). Quelques lignes d’enregistrement concernent des personnes morales (maison de commerce, négociants, compagnie d’assurance, congrégation religieuse…).
Filtre « Situation familiale »
Ce filtre permet de s’intéresser à certains profils de personne à partir des données relevées dans les documents : les personnes réputées célibataires, en union libre, mariées ou l’ayant été, les personnes sans enfant (parfois dans le sens de « n’en ayant plus à charge ») ou ayant eu des enfants, les personnes orphelines (que ce soit du fait de la catastrophe ou non).
Filtre « Date »
Ce filtre peut être utilisé sur l’année de naissance ou celle de décès afin d’affiner les résultats de recherche.
Filtre « Lieu »
Ce filtre peut être utilisé sur les lieux de naissance, de décès, de résidence ou d’activité afin d’affiner les résultats de recherche. Il est à noter que pour les personnes réputées « disparues » dans la catastrophe, mais dont la source ne précise pas la commune ; il a été attribué par défaut le lieu Martinique.
Filtre « Métier ou Activité »
Ce filtre permet de faire une recherche par chaîne de caractère. [Cultiv] donnera des résultats pour [Cultivatrice], [Cultivateur], ou des variantes plus rares comme [Cultivateuse]. C’est dans cette rubrique que sont aussi notées les mentions de « propriétaire » souvent accompagnées d’une indication du lieu.
Fiche de données : remarques générales
Les éléments entre crochets [ ] sont le fait d’un complément d’informations fournies par la personne ayant collecté les données et non de renseignements issus du document d’archives consulté.
Certains enregistrements contiennent des données incohérentes qu’elles soient le fruit de la source initiale, d’une erreur à la lecture et la saisie des données ou des manipulations successives de la base au fil des années sans que ces données puissent toujours être vérifiées et corrigées.
Les symboles généalogiques :
o : naissance
x : mariage
+ : décès
Les abréviations courantes :
dom. : domicilié(e)
dem. : demeurant
hab : habitant
Fiche de données : identité
Les nom et prénom de la personne peuvent être suivis d’une ou plusieurs variantes du nom de la personne et/ou du nom des partenaires (union maritale ou union libre).
Pour les personnes dont ni le prénom ni le nom ne sont connus, le symbole généalogique NN est employé à la place du nom. Quand il y a eu nécessité de distinguer plusieurs personnes dont l’identité précise n’est pas connue (comme plusieurs frères au sein d’une famille), il a parfois été utilisé les signes N1, N2, N3 ou d’autres variantes équivalentes pour les prénoms.
Les variantes signalées par la personne ou l’organisme ayant collecté les informations peuvent être le fruit d’erreurs graphiques [Arnault, Arnaud, Arnaut…], d’un nom tronqué dans la source [de GRANDMAISON] pour [JOUYE de GRANDMAISON], ou de l’impossibilité de distinguer le nom du prénom (par exemple dans les cas où le nom de famille est aussi un prénom : Gontrand Fernande Louis Joseph), de l’existence d’un surnom (Etienne JOSEPH dit Ganèche), d’un changement de nom comme c’est le cas des femmes mariées ou des personnes entrées en religion, de pseudonymes ou d’alias (pour un écrivain)…
Quand la date de naissance est inconnue, dans la mesure du possible, l’année approximative de naissance a été déduite à partir des âges mentionnés dans les documents : pour les personnes disparues ou présumées telles, en considérant que l’âge indiqué est celui qu’elles avaient en 1902 ; pour les autres personnes, à partir de la date du document d’archives si elle est indiquée.
Champs que l’on retrouve avec l’identité : titre de civilité, nom, prénom, statut de victime, sexe, naissance, décès.
Plus de détails
Les noms et prénoms sont parfois précédés d’un titre de civilité (Mme, Melle…) ou précisent un ensemble de personnes auxquelles se réfère la ligne (Famille Devin, Héritiers de Louisa Pilon, M. et Mme Brunet…). Il est à noter que certaines femmes ne sont désignées que par le nom de leur mari (Veuve Adrien, Veuve Paul Dol, Dame Alexandre BEDARD…). La base contient quelques cas d’« époux » qui concernent peut-être plus largement le couple.
Fiche de données : « Précisions »
Cette section contient les données relatives à la catastrophe, en particulier ce qui touche aux conséquences humaines (personne survivante, membre disparu de la famille , entrée à l’hôpital…), les pertes matérielles et les demandes de secours pour y faire face, les déplacements effectués (passage, rapatriement), car nombreux sont celles et ceux qui quittent l’île.
Champs que l’on retrouve dans cette section : catégorie de décès, conséquences humaines, demande de secours et pertes matérielles, déplacements effectués.
Plus de détails
Outre les victimes de l’éruption du 8 mai 1902 qui frappe principalement Saint-Pierre, Le Carbet et Le Prêcheur, on recense plusieurs autres évènements meurtriers : la coulée de la rivière Blanche le 5 mai qui emporte l’usine Guérin et nombre de ses employés à Saint-Pierre, l’éruption du 6 juin sur les hauteurs du Carbet et une autre le 30 août qui touche Ajoupa-Bouillon, Basse-Pointe, Le Morne-Rouge et Le Lorrain.
Un décès au moins est à déplorer le 7 mai 1902 au soir dans ce qui est décrit comme un raz-de-marée à Saint-Pierre. Isidore Placide fut en effet emporté alors qu’il relevait une senne ; les dossiers évoquent en outre Augustine Ombert, veuve Lejeune, domiciliée au Carbet à la Grande Anse, dont la maison est dite inondée par le raz-de-marée qui a accompagné l’éruption du 8 mai 1902, la maison de Victoire Vilo emportée par la mer à Basse-Pointe et aussi la maison de Clément Emmanuel Jovin envahie par la mer au Prêcheur.
Rares sont les personnes présentes dans la ville de Saint-Pierre au moment du drame du 8 mai qui ont survécu à la catastrophe. On dénombre toutefois parmi les sinistrés un riche vocabulaire pour évoquer les victimes survivantes : celles absentes pour un motif ou pour un autre au moment des faits, en déplacement, envoyé ailleurs, « en changement d’air », celles qui se sont « enfuie térrorisée » (sic) dans les jours ou les heures qui ont précédé l’éruption, qui ont « échappé par miracle », qui doivent «la vie à une combinaison de circonstances qui s’expliquent difficilement », au « hasard » ou pour avoir cédé « à l’invitation d’un ami qui l’avait convié à prendre le punch ». On trouve dans la base les qualificatifs de : « sauvé », « réchappé », « rescapé », « réfugié », « sinistré », « enfui », « survivant », victime brûlée « mais vivante »… Ceux et celles qui n’ont pas survécu sont le plus souvent qualifiés de «disparus » ; plus rarement, les descriptifs de « mort », « décédé », « péri », « perdu » sont employés.
Les personnes ont bien souvent perdu des proches dont certains qui aidaient à subvenir à leurs besoins et des biens matériels. Les demandes de secours concernent des motifs variés : secours financiers, bourses pour la scolarisation des enfants, passages ou rapatriements d’un lieu à un autre pour rejoindre de la famille ou trouver un emploi… Les demandes ne reçoivent pas toujours un avis favorable, certaines sont rejetées (demande écartée, refusée, hors délai, avis défavorable…).
Les changements de lieux de résidence (voir section « Informations personnelles ») avant et après la catastrophe montrent l’important mouvement de population dans et hors de l’île. La rubrique « déplacements effectués » en est un autre témoin. Le journal L’Opinion fait ainsi état des passagers embarqués pour Pointe-à-Pitre par le Salvador le 20 mai, ceux pour Trinidad par le Versailles le 22 mai et pour Sainte-Lucie par la Ville de Tanger le 22 mai 1902. De nombreux déplacements ont aussi lieu entre l’île et la France métropolitaine ou les territoires ayant appartenu à l’empire colonial français. La rubrique informe plus ponctuellement d’un déplacement avant la catastrophe expliquant parfois le décès ou à l’inverse la survie d’une personne.
Fiche de données : « Informations personnelles »
Cette section rassemble les informations qui donnent les principales données personnelles telles que l’âge mentionné dans la source, le lieu de résidence, le métier ou les activités, parfois aussi des informations médicales, des éléments sur la formation ou scolarisation pour les plus jeunes. La rubrique « Information de l’annotateur » contient des remarques, corrections ou précisions apportées par la personne ou l’organisme ayant collecté les données.
Champs que l’on retrouve dans cette section : âge mentionné dans la source, informations médicales, résidence, activités, scolarisation, autres informations, information annotateur.
Plus de détails
Certains documents fournissent des informations médicales (handicap physique, maladie mentale, maladie chronique…). Quand ces informations médicales sont des conséquences directes de la catastrophe, elles sont indiquées dans la rubrique « conséquences humaines » (section « précisions ») ; elles font alors surtout état de brûlures ou d’une entrée à l’hôpital.
Les lieux de résidence témoignent des mouvements majeurs de population à la suite de la catastrophe, que ce soit à l’intérieur de la Martinique ou hors de l’île. De nombreuses personnes vivant à Saint-Pierre, au Prêcheur, au Morne-Rouge, au Fonds-Saint-Denis, au Carbet se déplacent à Fort-de-France, dans sa périphérie ou dans des communes du centre et du sud de l’île. Pour d’autres, notamment ceux et celles vivant en zone rurale, c’est un déplacement vers les espaces proches, mais peu touchés dans le nord de la Martinique, notamment Le Marigot, Le Lorrain, Trinité, et Sainte-Marie.
Certaines familles se réfugient hors de l’île, surtout en France métropolitaine ou dans les territoires de la Caraïbe, les îles voisines de la Dominique et de Sainte-Lucie, et plus particulièrement la Guyane, la Guadeloupe, et Trinidad.
Saint-Pierre-et-Miquelon, Nouvelle-Calédonie, Madagascar, Haïti, Sénégal, Bénin, Algérie, Maroc, Pondichéry, Tonkin… Les liens aux espaces ayant appartenu à l’empire colonial français sont aussi nombreux et tangibles.
Il est à noter que les mentions « habitant » ont été traitées comme des lieux de résidence, alors que les mentions de « propriétaire » le sont dans la rubrique activité, le second terme relevant davantage d’un statut particulier aux Antilles et attestant de la possession d’un bien qui n’est pas toujours un lieu de vie.
Fiche de données : « Filiations et relations »
Cette section donne des éléments sur la situation familiale des personnes. Elle regroupe aussi les informations sur les liens et relations qui unissent les personnes, en particulier les liens familiaux à l’exception du nom du partenaire qui, quand il est connu, est signalé immédiatement en dessous du nom de la personne.
Champs que l’on retrouve dans cette section : mariage, situation familiale, enfant de, père ou mère de, frère ou sœur de, autres filiations, autres relations.
Plus de détails
Les données relevant de la situation familiale sont variées : nombre ou situation des enfants, personne orpheline, enceinte, célibataire, union libre ou maritale, veuvage ou fiançailles, quelques cas de divorces… On y lit parfois des précisions concernant un affranchissement (avant 1848) ou l’inscription au registre d’individualité (faisant suite à l’émancipation générale en 1848), la reconnaissance ou la légitimation par un parent.
Outre les liens fréquemment mentionnés à la famille proche (enfant de, parent de, frère ou sœur de…), il est aussi fait mentions de la famille élargie, de personnes alliées ou de liens de parenté spirituelle.
Diverses relations sont répertoriées, elles se superposent parfois à des liens filiaux, mais non systématiquement. C’est notamment le cas pour des relations de solidarité : personne à charge d’une autre, les pupilles, les tuteurs ou tutrices… Il y a les personnes qui soutiennent, entretiennent, viennent en aide ou versent des subsides, celles qui hébergent et celles qui sont recueillies.
Certaines personnes figurent comme ayant droit, héritiers, légataires. On relève aussi des relations de proximité (voisins, amis ou connaissances) et des liens relevant davantage des relations professionnelles : employeur, employé (notamment dans le cas de personnel de maison), associé, client, mandataire, correspondant, représentant, créancier ou débiteur…
Les demandes de secours donnent lieu à la mention des enquêteurs, des témoins et plus rarement des rédacteurs, de ceux qui appuient ou recommandent une personne.
Fiche de données : « Document »
Cette section précise les références du document et de l’organisme ou de la personne ayant communiqué les informations.
Champs que l’on retrouve dans cette section : lieu de conservation, fonds, n° de carton ou d’acte, intitulé, type de document, date, organisme ou personne ayant communiqué les informations.
Plus de détails
Le principal fonds d’archives ayant permis la constitution de la base de données est celui des secours aux sinistrés (C8C) conservés aux Archives nationales d’outre-mer. La base a aussi été alimentée par le fonds des Colonies (Successions, affaires générales J 426), le fonds ministériel (Contrôle), les tables décennales de Saint-Pierre 1872 à 1883 informant des naissances, mariages et décès, plus rarement de reconnaissances, adoptions, ou émancipation. Un travail de recensement des jugements déclaratifs de décès des victimes inscrits dans les registres communaux de la Martinique a aussi été établi. Quelques éléments sont tirés de la presse, notamment des listes de secours accordés publiées dans le Journal officiel de la Martinique, ou d’informations telles que les passages et rapatriements diffusés par L’Illustration, L’Opinion, La Colonie.
Deux ouvrages imprimés ayant valeur de source ont fourni des données. Il s’agit d’Une histoire vécue des cataclysmes de la Martinique, 1891-1902 (Édith Duchâteau-Roger), par une pauvre Clarisse du monastère de Ste-Claire de Mons, 1904 et de Saint-Pierre-Martinique : 1635-1902 annales des Antilles françaises journal et album de la Martinique naissance, vie et mort de la cité créole livre d’or de la charité / par Cœur créole. Paris Nancy : Berger-Levrault & cie, éditeurs, 1905.
Quelques données sont tirées de la bibliographie thématique :
Louis, Patrice. 1902 au jour le jour : La chronique officielle de la Catastrophe racontée par les acteurs de l’époque. Ibis Rouge, 2001.
Bruneau-Latouche, Eugène, Chantal Cordiez, et Philippe Cordiez. 209 anciennes familles subsistantes de la Martinique… Aix-en-Provence, France, 2001.
Caron, Aimery. « The Danish West Indies & the Montagne Pelée Eruption of 1902 », mars 2013.
Denhez, Frédéric. Apocalypse à Saint-Pierre – La Tragédie de la Montagne Pelée. Paris : Larousse, 2007.
Blondel La Rougery, Christian. Blondel, Blondel La Rougery : une famille créole émergente du XVIIIe siècle. C. Blondel La Rougerie, 2009.
Centre d’études et de recherches caraïbéennes Pointe-à-Pitre, Guadeloupe. Les catastrophes naturelles aux Antilles : d’une Soufrière à une autre / CERC ; sous la direction de Alain Yacou préface de Jean-Claude William. Paris : Karthala, 1999.
Madras : guide de la Martinique / dir. publ. André Exbrayat (date inconnue).
Ursulet, Léo. Histoire sociale de la catastrophe de 1902 en Martinique : Éruption de la Montagne Pelée. Orphie, 2020.
Enfin, la base a été complétée par des données issues de sources secondaires (site web de généalogie, courriel mentionnant le fruit de recherches personnelles…) ou dont l’origine n’est pas clairement identifiable.
Fiche de données : fiches liées
Vous pouvez naviguer d’une fiche à une autre à partir des suggestions de personnes liées.
Ces liens concernent le plus souvent des membres d’une même famille ou des relations entre personnes mentionnées dans une même pièce d’un dossier de demande de secours des sinistrés (C8C). Dans certains cas, les liens signalent, sous le terme d’homonyme, une personne apparaissant plusieurs fois dans différentes pièces d’un même dossier, plus rarement dans plusieurs dossiers distincts.
Tous les liens relationnels indiqués sur une fiche n’ont pas été systématiquement transformés en lien actif vers une autre fiche, tant pour éviter toute interprétation excessive des données que pour tenir compte du fait que certaines personnes mentionnées peuvent ne pas être autrement présentes dans la base.
Export des résultats
Vous avez la possibilité d’exporter une page de résultat de recherche au format CSV (jusqu’à 100 lignes simultanément). Une fois le fichier téléchargé, il est recommandé de l’ouvrir dans le tableur de votre choix (Excel, Calc…) au format Unicode (UTF-8) avec pour séparateur le point-virgule [;].
Le tableau reprend les données issues des archives, ainsi que le code du statut de la victime pour lequel ST_D signifie personne disparue, ST_PD personne présumée disparue et ST_S personne secourue ou ayant demandé un secours.